La France ne redoute pas d'éventuelle dérive islamiste du Conseil national de transition (CNT), l'organe politique de la rébellion libyenne, a fait savoir mercredi l'Elysée, estimant qu'il fallait établir une "nuance" entre "musulmans pratiquants et islamistes".
"Il est normal qu'il y ait de nombreuses sensibilités qui s'expriment dans ces forces qui ont libéré la Libye (...) il y a, et c'est normal, des musulmans pratiquants, par exemple le président (du CNT Moustapha) Abdeljalil mais je ne le qualifierai sûrement pas d'islamiste", a estimé une source à la présidence.