La famille du général Abdel Fattah Younès, commandant militaire des insurgés libyens assassiné jeudi, a déploré les lenteurs de l'enquête et réclamé que la vérité soit faite dans une affaire qui, selon elle, mêle conspiration et trahison.
La puissante tribu Oubaideyat, à laquelle appartenait le général, a menacé mardi de rendre elle-même justice si les chefs de la rébellion ne cherchaient à faire toute la lumière sur ce mystérieux assassinat.
L'ancien ministre de l'Intérieur de Mouammar Kadhafi, qui avait rallié les rebelles dès le mois de février, a été abattu jeudi alors qu'il était convoqué à Benghazi, le bastion de l'insurrection, par le Conseil national de transition (CNT).
Après deux jours de confusion, des responsables du mouvement insurgé ont annoncé que ses assassins étaient des miliciens alliés à la rébellion. Mais le flou entoure encore les circonstances exactes de sa mort.