Les députés PCF, qui voteront contre la prolongation de l'intervention en Libye, ont jugé mercredi dans un communiqué que "l'enlisement est patent" et que "les bombardements n'ont jamais instauré la démocratie".
"Comme nous avions souligné les risques évidents le 22 mars dans l'hémicycle, l'enlisement est patent", affirme le porte-parole des députés PCF, Roland Muzeau dans un communiqué. "Quatre mois après les premiers bombardements, la guerre n'a ouvert aucune perspective nouvelle pour les populations maintenues depuis des décennies sous le joug du dictateur Kadhafi", a-t-il ajouté. "Le conflit a, en revanche, conforté l'hypothèse d'une partition du pays", a-t-il souligné.