Le fonds spécial pour aider les rebelles libyens, dont la création a été décidée par le groupe de contact sur la Libye jeudi à Rome et qui prévoit l'utilisation des fonds gelés du colonel Kadhafi et de ses proches, est "comme de la piraterie en haute mer", a déclaré vendredi le vice-ministre libyen des Affaires étrangères Khaled Kaïm.
"La Libye est toujours, selon le droit international, un État souverain et toute utilisation des fonds gelés est comme de la piraterie en haut mer", a affirmé Khaled Kaïm lors d'une conférence de presse à Tripoli. Le groupe de contact sur la Libye, réuni à Rome jeudi, s'est mis d'accord sur la création d'un nouveau fonds spécial, sous supervision internationale, pour aider les rebelles et financé dans un premier temps "par des dons ou des prêts", a indiqué le chef de la diplomatie française Alain Juppé.