Le nouveau gouvernement libyen a prêté serment mercredi et aura la lourde de tâche de rétablir la sécurité dans un pays où opèrent toujours des milices rivales, plus d'un an après la mort de Mouammar Kadhafi. D'importantes forces de sécurité avaient été déployées autour du siège du Congrès général national (CGN, Parlement) à Tripoli.
Huit des 27 membres de l'équipe désignée par le Premier ministre Ali Zeidan ne se sont pas présentés : la nomination des ministres de l'Intérieur, de l'Electricité, de l'Enseignement supérieur et des Relations avec le Parlement a été rejetée par une commission d'éthique, en raison notamment de liens supposés avec le régime Kadhafi. Une décision est toujours attendue concernant les ministres des Affaires étrangères, de l'Agriculture, des Affaires sociales et des Affaires religieuses.
Ce gouvernement de transition remplace l'administration intérimaire nommée en novembre 2011 à la suite de la chute et de la mort de Mouammar Kadhafi. Ali Zeidan a précisé que le nouveau gouvernement, qui comprend des représentants des deux principales forces politiques du pays, travaillerait en priorité sur les questions de sécurité, alors que le pays est toujours dominé par des milices qui refusent de rendre les armes.