Interrogé sur le choix des cibles en Libye, le Général Paloméros a expliqué jeudi sur Europe 1 que le renseignement était crucial. "Le renseignement s'acquiert dans le temps", souligne le chef d'état-major de l'armée de l'air.
"On constitue des bases de données avec tous les moyens de renseignement disponibles : les satellites, les avions de reconnaissance et nous en avons beaucoup dans cette coalition puis de plus en plus de drones. Ils permettent d’avoir une surveillance du théâtre. C’est l’ensemble de ces moyens qui permet à un moment de déterminer, d’identifier et donc de fixer des cibles aux avions de combat qui interviennent ensuite", poursuit-il.
Quant au délais des frappes, il reste variable. "Si le char ou la pièce d’artillerie est repéré par l’équipage lui-même, c’est instantané", explique le Général Paloméros. "L’objectif est que la boucle soit la plus courte possible. En ce qui concerne des objectifs plus stratégiques, les dépôts d’armement, de munitions, la boucle est un peu plus longue de manière à bien préparer ces missions et d’éviter, c’est un leitmotiv, tous les dommages collatéraux. Nous préférons renoncer plutôt que de toucher des civils", conclut-il.