Les autorités libyennes se demandent si une partie des fonds confiés à la Société générale du temps de Mouammar Kadhafi ne pourrait pas avoir terminé sur les comptes de proches du dictateur déchu, affirme mardi le Wall Street Journal, dans une longue enquête.
La banque française a payé un montant non rendu public à une mystérieuse compagnie établie au Panama, Leinada, en contrepartie de l'aide apportée pour structurer un investissement libyen de 1 milliard de dollars, selon des documents cités par le quotidien économique américain. L'existence de cet investissement avait été rendue publique au printemps, mais le rôle joué par Leinada pour le mener à bien reste obscur, selon le journal.
Selon des documents officiels panaméens consultés par le WSJ, Leinada comptait entre 2005 et 2010 quatre directeurs, dont le libyen Walid Ali Giahmi.