François Fillon, a justifié mardi devant l'Assemblée nationale l'intervention armée en Libye où, a-t-il estimé, "le mur de la peur est tombé". "Ne pas intervenir en Libye, c'était donner un blanc seing à Kadhafi et à ses séides", a dit François Fillon. "Ne pas intervenir, c'était constater que le mur de l'oppression reste finalement plus fort que le souffle de la liberté", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre François Fillon a par ailleurs réaffirmé qu'une intervention au sol en Libye était "explicitement exclue", et qu'il ne s'agissait pas pour la France de se "substituer" au "peuple libyen", même si elle appelle "au départ" du colonel Kadhafi.
François Fillon a en outre révélé que les reconnaissances de l'armée de l'air française au-dessus de la Libye avaient commencé "dès le 4 mars", soit 15 jours avant le début officiel de l'offensive. "L’armée de l’air française avait débuté des missions de reconnaissance pour évaluer les capacités de défenses aériennes libyennes et surveiller la progression des forces de Kadhafi", a-t-il justifié. "Parallèlement, nos armées se sont préparées à intervenir", a-t-il poursuivi