Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, ne pense pas qu'il soit trop tard pour intervenir en Libye mais juge que beaucoup dépend des Nations unies. "Il est essentiel de faire vite, le temps est compté, mais je ne pense pas qu'il soit trop tard. Cela dépendra en grande partie de la décision du Conseil de sécurité de l'Onu", a-t-il déclaré jeudi à Varsovie en évoquant les délibérations en cours à New York. "Je ne peux imaginer la communauté internationale et les Nations unies rester sans rien faire si le régime libyen continue d'attaquer sa propre population", a-t-il ajouté.
Il a, par ailleurs, estimé que les attaques des forces du dirigeant libyen contre des civils peuvent constituer des crimes contre l'humanité. "Il est absolument inadmissible de voir le régime libyen attaquer systématiquement sa propre population. Ces actes peuvent constituer des crimes contre l'humanité", a-t-il déclaré devant la presse.