Le gouvernement libyen s'est engagé mardi à enquêter sur les accusations de torture portées contre les anciens insurgés ayant renversé Mouammar Kadhafi.
Des organisations de défense des droits de l'homme affirment que les anciens rebelles torturent des détenus dans des prisons de fortune créées à travers le pays depuis la chute puis la mort, en octobre, de Mouammar Kadhafi.
"Toute violation des droits de l'homme fera l'objet d'une enquête", a déclaré le vice-Premier ministre Moustafa Abou Chagour lors d'une réunion de travail de deux jours organisée par les Nations unies et l'Union européenne et consacrée aux priorités de la période de transition en Libye.
"Nous demandons à tous les révolutionnaires de respecter les droits de l'homme", a-t-il ajouté. Les autorités intérimaires libyennes peinent à imposer leur autorité aux multiples milices locales nées dans le sillage de l'insurrection contre l'ancien régime.