Libye : un dernier ultimatum à Kadhafi

Les habitants de Benghazi ont salué par des cris de joie le vote du Conseil de sécurité. © REUTERS
  • Copié
avec Emmanuel Renard, l'envoyé spécial d'Europe 1, et agences , modifié à

Europe1.fr vous a fait vivre les évènements de vendredi, au lendemain de la résolution de l'ONU.

Au lendemain du vote de la résolution de l'ONU autorisant une opération armée en Libye et l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne, plusieurs Etats, dont la France, se préparent à intervenir militairement en Libye. Retrouvez les évènements de vendredi, minute par minute.

20h56. Les forces de Kadhafi avancent rapidement sur Benghazi. Les forces proKadhafi avancent rapidement en direction de Benghazi malgré le cessez-le-feu unilatéral annoncé par le ministre libyen des Affaires étrangères, rapporte vendredi soir la chaîne de télévision qatarie Al Djazira. Selon son correspondant dans la capitale de la Cyrénaique et bastion de l'insurrection, les forces loyales au n°1 libyen s'affrontent aux insurgés dans les localités d'Al Magroun et Slouq, à une cinquantaine de km de Benghazi.

Paris, Londres, Washington et des pays arabes lancent un ultimatum à Kadhafi appelant à la fin "immédiate" de "toutes les attaques" contre la population libyenne, sous peine d'une intervention, conformément à une résolution de l'Onu, a annoncé vendredi l'Elysée. "La résolution 1973 adoptée par le Conseil de sécurité impose des obligations très claires qui doivent être respectées", affirme le communiqué de la présidence française. Dans un message adressé au colonel Kadhafi, "la France, avec les Etats-Unis, le Royaume-Uni et des pays arabes" avertissent le dirigeant libyen "qu'un cessez le feu doit être mis en oeuvre immédiatement, c'est-à-dire que toutes les attaques contre les civils doivent prendre fin".

19h38 : Hillary Clinton à Paris samedi. La secrétaire d'Etat Hillary Clinton représentera le gouvernement américain au sommet international sur la Libye à Paris samedi, a annoncé vendredi le président Barack Obama.

19h34 : Obama demande l'arrêt des attaques contre les civils. "Toutes les attaques visant tous les civils doivent stopper", a déclaré le président américain.

19h32 : Obama menace Kadhafi. Dans une allocution prononcée à la Maison blanche au lendemain de l'adoption par le Conseil de sécurité de l'Onu d'une résolution autorisant l'usage de la force contre le n°1 libyen, Barack Obama a menacé vendredi le colonel Mouammar Kadhafi d'une opération militaire s'il n'obtempère pas à la résolution de l'ONU, mais a exclu une intervention terrestre en Libye.

19h28 : Survols possibles de la Libye vendredi soir ou samedi matin. Des avions de combat français et/ou britanniques pourraient survoler la Libye vendredi soir ou samedi matin afin d'envoyer un signal politique au dirigeant libyen Mouammar Khadafi, a-t-on appris de source diplomatique française. "L'idée n'est pas de frapper la Libye mais de faire un geste politique", a déclaré cette source.

19h08 : "Empêcher Kadhafi d'avancer". "Ce qui est essentiel c'est que les forces de Kadhafi soient empêchées d'évoluer, d'avancer et d'attaquer", a expliqué vendredi soir sur Europe1 Alain Richard. L'ancien ministre de la Défense a aussi estimé qu'on ne pouvait "en aucun cas" faire confiance au dirigeant libyen.

19h00 : François Bayrou salue "une victoire diplomatique". "La pression internationale, d'une certaine manière, a marché", même si "ça n'est évidemment qu'une première étape", a déclaré François Bayrou à la sortie d'un rendez-vous avec François Fillon à Matignon.

18h30 : Tripoli dément toute opération militaire. Les autorités libyennes ont démenti avoir mené des opérations militaires après l'annonce vendredi d'un cessez-le-feu. Et ce, contrairement aux accusations de l'opposition.

18h15 : "Il y a une hostilité croissante contre les Français". Le grand reporter à L'Express à Tripoli a estimé sur Europe 1 qu'il y a une "hostilité croissante contre les Anglais et Français". "Bien sûr que, compte tenu du rôle qui a été incarné par la France et la Grande-Bretagne, on sent un ressentiment palpable d’autant que Nicolas Sarkozy était un ami" de la Libye, a précisé Vincent Hugeux

18h10 : La Croix-Rouge retourne à Benghazi. Le Comité international de la Croix-Rouge a annoncé avoir réinstallé vendredi son personnel à Benghazi, bastion de la rébellion, en raison de l'amélioration de la sécurité dans cette ville portuaire.

D'après Khaled al-Sayeh, membre du conseil militaire de l'insurrection à Benghazi, les forces fidèles au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi "attaquent toujours" malgré l'annonce d'un cessez-le-feu. "Le régime de Kadhafi n'a jamais cessé de frapper ou d'attaquer le peuple. Jusqu'à maintenant, il attaque toujours les villes assiégées", a-t-il assuré vendredi, en faisant état de "bombardements soutenus" sur Zenten (120 km au sud-est de Tripoli), Misrata (200 km à l'est de Tripoli) et Ajdabiya (160 km au sud de Benghazi), trois villes encore partiellement aux mains de l'insurrection.

17h25 : "Tout est prêt pour une intervention". Le ministre français des Affaires étrangères a affirmé vendredi que "tout est prêt" pour une action militaire en Libye, sans pouvoir "donner de calendrier plus précis". "Mais la réunion de demain (samedi, à Paris) qui va regrouper beaucoup de pays européens, les Américains, les pays arabes, les pays africains, sera l'occasion d'abord d'analyser les déclarations qui viennent d'être faites par le régime de Kadhafi sur le cessez-le-feu et d'en tirer les conclusions", a assuré Alain Juppé.

Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a annoncé vendredi qu'un débat sur l'engagement des forces françaises en Libye sera lancé mardi au Palais Bourbon et au Sénat.

17h04 : Obama va s'exprimer sur la situation en Libye. Le président américain s'exprimera sur la situation en Libye à 18h GMT. L'intervention de Barack Obama aura lieu après la mi-journée des parlementaires des deux partis.

16h57 : Désaccord entre l'ONU et la Libye. L'ONU a annoncé vendredi ne pas avoir trouvé d'accord avec la Libye sur les conditions d'envoi d'une mission humanitaire alors que des milliers de personnes continuent de fuir le pays.

Les Européens sont parvenus vendredi à un accord de principe sur de nouvelles sanctions renforcées contre onze individus, notamment des membres du gouvernement libyen de Mouammar Kadhafi et neuf nouvelles entités libyennes.

16h20 : Clinton ne veut pas "des mots". "La situation évolue rapidement. Nous n'allons pas nous laisser impressionner par des mots. Il nous faut voir des actes sur le terrain", a assuré la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, alors qu'elle recevaitson homologue irlandais Eamon Gilmore. La ministre américaine a assuré que Washington continuerait à travailler avec ses partenaires "pour convaincre Mouammar Kadhafi de quitter le pouvoir et soutenir les aspirations légitimes des Libyens".

16h16 : L'ONU craint des représailles sur les civils en Libye. "Nous sommes extrêmement préoccupés par des représailles contre les partisans de l'opposition" qui pourraient être commises "par les forces pro-gouvernementales et des agents de sécurité en Libye", a déclaré Rupert Colville, porte-parole du Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme. "Personne ne sait ce qui se passe dans les villes qui étaient auparavant aux mains de l'opposition et qui ont été reprises par les forces du gouvernement", a-t-il déploré avant d'ajouter que le Haut commissariat "est très préoccupé par le fait que gouvernement (de Kadhafi) puisse exercer une punition collective", soulignant ne se faire "aucune illusion sur ce que ce régime est capable de faire".

16h15 : Rome prêt à participer activement à une opération en Libye. L'Italie s'est dit, vendredi, prête à participer "activement" à toute opération militaire contre la Libye et propose que Naples serve de centre de coordination, a annoncé vendredi le ministre de la Défense, Ignazio La Russa.

16h12 : Des explosions entendues près de Tripoli. Alors qu'un cessez-le-feu a été décrété par le régime de Mouammar Kadhafi, de fortes explosions ont été entendues vendredi depuis le centre de la capitale libyenne. Des témoins et journalistes présents dans la capitale libyenne ont entendu le bruit d'une série de six à huit détonations.

16h00 : Merkel sera samedi à Paris pour le sommet UE-UA-Ligue arabe. La chancelière allemande a annoncé vendredi qu'elle participerait samedi à Paris au sommet Union Européenne-Union Africaine-Ligue arabe sur la Libye.

15h59 : Le départ de Kadhafi, "objectif final". L'"objectif final" de la résolution 1973 adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies doit être le départ de Moummar Kadhafi, a déclaré vendredi la secrétaire américaine d'Etat. Hillary Clinton a assuré que cette résolution, qui instaure une zone d'exclusion dans le ciel libyen et autorise "toutes les mesures nécessaires" pour assurer la protection des civils, n'est "qu'une étape importante".

15h53 : Les Etats-Unis réfléchissent aux mesures à mettre en place. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a indiqué "explorer les mesures les plus efficaces" pour mettre fin à la crise en Libye, au lendemain du vote à l'ONU autorisant un recours à la force contre le régime Kadhafi.

15h45 : Le sommet UE-UA-Ligue arabe confirmé à Paris. Un sommet Union européenne-Union Africaine-Ligue arabe sur la Libye se tiendra samedi à Paris en présence du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. Selon Hicham Youssef, directeur du bureau du chef de l'organisation panarabe Amr Moussa, "il ne durera qu'une journée pour examiner la situation en Libye et la manière d'y faire face à la lumière de la dernière résolution de l'ONU". La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a annoncé qu'elle y participerait.

L'Italie a décidé la fermeture de son ambassade à Tripoli comme "première conséquence de l'adoption de la résolution" de l'ONU jeudi soir.

15h02 :La communauté internationale ne va pas "se laisser tromper". Le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a assuré que la communauté internationale "ne va pas se laisser tromper" par le régime libyen "et va vérifier par tous les moyens le degré de respect" de la résolution de l'ONU sur la Libye.

L'Union européenne est en train "d'examiner" les détails de l'annonce de cessez-le-feu par le régime libyen. La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a souligné qu'il fallait s'interroger sur sa "signification".

14h50 : Le commandant des rebelles libyens, Khalifa Heftir, a déclaré que le cessez-le-feu annoncé un peu plus tôt par le régime n'était "pas important" pour l'opposition, estimant qu'il s'agissait d'un coup de "bluff" de Mouammar Kadhafi.

14h35 : La Grande-Bretagne s'est montrée sceptique après l'annonce du cessez-le-feu par Mouammar Kadhafi. "Nous le jugerons à ses actes et non à ses paroles", a déclaré le Premier ministre David Cameron vendredi dans une interview à la BBC.

14h20 : Berlin a refusé d'intervenir militairement par peur de victimes civiles, comme en Irak et en Afghanistan, a expliqué vendredi son chef de la diplomatie Guido Westerwelle.

14h03 : Quatre journalistes libérés. Le New York Times annonce que la Libye va libérer ses quatre journalistes disparus.

14h02 : La France reste prudente après l'annonce du cessez-le-feu par la Libye. "Il faut rester très prudent", a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères. "Il (Mouammar Kadhafi) commence à avoir peur mais sur le terrain, la menace n'a pas changé".

et accepte la résolution de l'ONU. La Libye a annoncé vendredi qu'elle mettait fin à toutes les opérations militaires à la suite de la résolution votée par le Conseil de sécurité de l'ONU dans la nuit. Elle appelle à l'ouverture d'un dialogue avec toutes les parties.

13h20 : La faiblesse du dispositif militaire libyen. ll y a 1.500 km d'étirement entre le quartier général de Kadhafi à Tripoli et l'avant-garde de ses troupes qui assiège Benghazi, analyse Didier François, spécialiste des questions défense sur Europe 1. En plein désert cette distance est un vrai cauchemar pour les colonnes de chars ou camions citernes. C'est cette longue ligne de communication très vulnérable qui devrait être la cible des premières frappes aériennes, car si cette voie de ravitaillement venait à être coupée, le gros des troupes fidèles à Kadhafi serait totalement paralysé, explique le journaliste.

13h15 : L'Espagne met à disposition de l'Otan deux bases. L'Etat mettra également à disposition des moyens aériens et navals dans le cadre d'une éventuelle opération en Libye, une fois obtenue l'autorisation du Parlement.

13h01 : Le groupe PS demande la convocation immédiate du Parlement, déclare le président du groupe socialiste au Sénat, Jean-Pierre Bel.

13h00 : Sommet tripartite samedi à Paris sur la Libye. La France va accueillir une réunion internationale en présence du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, avec des représentants du monde arabe pour évoquer d'éventuelles actions en Libye.

12h55 : Médiation de l'Union africaine. Le président sud-africain Jacob Zuma va envoyer des représentants ce week-end en Libye dans le cadre d'une mission de l'Union africaine (UA) pour tenter de résoudre la crise qui secoue le pays

12h46. Le nom mystérieux de la base militaire de Solenzara. En cas d’intervention militaire internationale, la base de Solenzara, en Haute-Corse, pourrait être utilisée comme point de départ des frappes aériennes. Une base baptisée Preziosi du nom d’un capitaine d’origine corse dont l’avion avait été abattu au-dessus du désert libyen en 1942. Une rumeur a longtemps couru à son égard : il serait, ironie de l’histoire, le véritable père de Kadhafi, raconte Jean-Sébastien Soldaïni, le correspondant d’Europe 1 en Corse.

12h35. Les Libyens entre euphorie et angoisse. Dans l’attente d’une intervention armée internationale, "tout le monde regarde le ciel", relate Emmanuel Renard, l’envoyé spécial d’Europe 1 en Libye, dans l’édition de la mi-journée. Les Libyens semblent partagés entre euphorie et angoisse, redoutant encore que les forces pro-Kadhafi les utilisent comme boucliers humains.

12h28 : Une attaque contre des civils à Benghazi serait un crime de guerre, met en garde le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno-Ocampo.

12h23 : La résolution de l'Onu n'induit pas une "invasion" de la Libye, selon le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa. "L'objectif est de protéger les populations civiles, pas d'envahir ou d'occuper (la Libye), a-t-il déclaré. "Nous demandons aux deux camps de ne pas aller trop loin", a poursuivi le secrétaire général de l'organisation panarabe.

12h17: Kadhafi promet l'"enfer" à ceux qui attaqueraient la Libye. Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a mis en garde vendredi contre toute offensive sur la Libye, menaçant de "transformer en enfer la vie" de ceux qui attaqueraient la Libye.

. Des avions de combat Tornado et Eurofighter vont être mobilisés.

. L'agence de contrôle aérien européenne (Eurocontrol) annonce avoir interdit les vols civils vers la Libye.

12h04 : La Libye nie avoir fermé son espace aérien, selon l'agence de contrôle aérien européenne.

12h02 : Les Egyptiens livreraient des armes à la rébellion. L'Egypte a commencé à livrer des armes à la rébellion libyenne avec l'aval de Washington, selon le Wall Street Journal. Les livraisons, qui ont débuté il y a quelques jours à la frontière, concernent des armes de petit calibre, principalement des fusils d'assaut et des munitions, dit le journal.

12h00 : La Belgique prête à une opération militaire. Le consensus est large dans la classe politique belge sur la nécessité d’empêcher le leader libyen d’écraser la rébellion de Benghazi, rapporte le quotidien belge Le Soir. Mais cette mobilisation ne serait pas automatique et ce serait "à l’Otan de mobiliser les forces qui lui semblent opportunes".

11h38 : La Russie exclut sa participation. La participation de la Russie à une opération militaire en Libye est "exclue", a déclaré vendredi le chef de l'état-major de l'armée russe. La Russie fait partie avec la Chine des cinq pays qui se sont abstenus de voter la résolution ouvrant la voie à une intervention en Libye jeudi soir aux Nations unies.

11h35 : La Grèce salue la résolution de l'ONU. La Grèce a réclamé un "cessez-le-feu immédiat" en Libye tout en se disant prête "à aider" ses partenaires et alliés, après avoir salué vendredi la résolution votée par le Conseil de sécurité de l'ONU qui approuve le recours à la force contre le régime libyen.

11h20 : Combats à Zenten et Nalout. Des combats ont encore vendredi matin à Nalout et Zenten, deux villes de l'ouest libyen sous contrôle de l'opposition, entre des forces loyales au colonel Mouammar Kadhafi et les insurgés. Regardez une carte de la Libye pour localiser les villes ou se déroulent les affrontements.

11h18 : Quatre morts et 70 blessés à Misrata. Les bombardements de l'armée libyenne ont fait quatre morts et 70 blessés vendredi matin à Misrata, dernière ville de l'Ouest aux mains des insurgés, rapporte Al Arabia.

11h00 : Réunion de l'Otan. Les ambassadeurs auprès de l'Otan vont se réunir vendredi pour préparer leur réponse à la résolution de l'Onu autorisant l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne en Libye et le recours à la force pour protéger les civils. La décision doit être approuvée à l'unanimité, or la Turquie s'est prononcée contre le recours à la force, tout comme l'Allemagne.

10h50 : Cameron va s'adresser au Parlement. Le Premier ministre britannique David Cameron s'adressera vendredi à 11h00 GMT au Parlement pour évoquer la situation en Libye. Son intervention sera précédée d'un conseil des ministres extraordinaire.

10h45 : "C'est trop tard" pour Marine Le Pen. La présidente du FN, Marine Le Pen, juge que la décision d'une intervention militaire en Libye arrive "trop tard", et souligne que pour y participer la France devrait déjà retrouver son armée "éparpillée partout dans le monde, embourbée en Afghanistan".

10h35 : Réunion à Matignon. François Fillon recevra vendredi à 16H00 les principaux responsables parlementaires, en présence des ministres Alain Juppé et Gérard Longuet pour évoquer la mise en oeuvre de la résolution de l'Onu.

10h20 : Le Qatar participera à la no-fly zone. Le Qatar participera aux opérations internationales visant à protéger les civils en Libye dans le cadre de la résolution de l'ONU, et souhaite la mise en place rapide d'une zone d'exclusion aérienne, a rapporté vendredi l'agence de presse d'Etat qatarie QNA.

10h15 : La Turquie hostile à une intervention. La Turquie s'oppose à une intervention militaire étrangère en Libye et réclame un cessez-le-feu immédiat. La Turquie est seul pays musulman membre de l'alliance atlantique.

10h00 : Des "forces antiterroristes" à Benghazi. L'armée libyenne va se déployer autour de Benghazi, fief des insurgés dans l'est de la Libye, sans y pénétrer et des unités antiterroristes vont y être envoyées pour désarmer les insurgés, a annoncé Saïf al Islam, le fils du colonel Kadhafi.

09h30 : La Libye ferme son espace aérien. La Libye a totalement fermé son espace aérien, annonce vendredi Eurocontrol, l'organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne.

08h45 : Kadhafi pilonne Misrata. Les forces fidèles à Mouammar Kadhafi pilonnent la ville de Misrata, située à 200 km à l'est de Tripoli, et contrôlée par la rébellion, après une nuit de tirs à l'arme lourde, selon les rebelles.

. Le porte-parole du gouvernement François Baroin annonce que la France participera aux opérations militaires contre la Libye et que les frappes militaires interviendront "rapidement", "dans quelques heures".

06h30 : La Libye prête à discuter d'un cessez-le-feu. La Libye est prête à respecter un cessez-le-feu mais souhaite discuter auparavant de sa mise en oeuvre, a déclaré jeudi le vice-ministre libyen des Affaires étrangères Khalid Kaim.

06h00 : Paris, Washington et Londres se coordonnent. Barack Obama, Nicolas Sarkozy et David Cameron ont convenu jeudi soir, lors d'un entretien téléphonique, que la Libye devait se conformer à la résolution adoptée un peu plus tôt au Conseil de sécurité de l'Onu, et qu'ils allaient se coordonner sur la stratégie à mener.