Une quarantaine de pays et d'organisations membres du groupe de contact sur la Libye ont entamé mardi après-midi à Londres une réunion destinée notamment à esquisser l'après-Kadhafi. "Les Libyens ont besoin de nous sur trois points", a énuméré le Premier ministre britannique David Cameron dans une allocution ouvrant la réunion, vers 15 heures. "D'abord, nous devons réaffirmer notre engagement à la résolution de l'ONU et à (notre) alliance élargie... Puis nous devons accélérer l'acheminement de l'aide humanitaire. Troisièmement, nous devons aider la population libyenne à définir son avenir", a-t-il dit.
La réunion de Londres rassemble 36 pays, dont les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni - fers de lance des opérations internationales- ainsi que le Koweït, la Jordanie, le Liban, le Maroc, Qatar, la Tunisie, la Turquie et les Emirats arabes unis. L'OTAN et l'ONU sont représentés au plus haut niveau tandis que la Ligue arabe - dont le soutien est jugé critique - n'a dépêché qu'un ambassadeur, Hesham Youssef.