Interrogé sur Europe 1 mardi, Pascal Boniface, directeur de l'Iris (Institut des relations internationales et stratégiques), estime que la conférence de Londres, qui se tient dans la journée, avec une quarantaine de pays, a pour but de "préparer l'après-Kadhafi et d'éviter l'enlisement".
Pour Paris et Londres, "ce qui est important, c'est de montrer qu'il y a une option politique et qu'il y a une vaste coalition qui soutient un projet global, que ça n'est pas une guerre occidentale contre un pays arabe", analyse-t-il.
Selon lui, la préparation d'un exil de Kadhafi est possible, même s'il "n'est pas moralement satisfaisant". Il rappelle toutefois que "l'opposition libyenne ne veut pas d'exil".
Avant tout, "les pays de la coalition comptent sur une usure rapide et une décomposition interne du régime de Kadhafi", ajoute-t-il.