Il n'existe pas de preuve que l'exposition aux poussières et aux décombres du World Trade Center après les attentats du 11 septembre 2001 à New York ait entraîné de nombreux cas de cancers, affirme un rapport du gouvernement américain. Ce rapport, s'appuyant sur plusieurs études scientifiques et médicales, a suscité dès sa parution mardi un fort sentiment de colère au sein des pompiers et policiers new-yorkais, qui ont été les premiers à intervenir au moment des attentats et donc à avoir respiré les poussières des décombres.
Selon eux, un trop grand nombre de leurs collègues ont été atteints de cancer après le 11-Septembre pour qu'il n'y ait pas de liens avec leur exposition aux fumées.