La Kényane Wangari Maathai était une "voix puissante en faveur d'un environnement partagé et harmonieux" qui "manquera au monde", a estimé lundi le chef de la diplomatie française, Alain Juppé. La prix Nobel de la paix est décédée dimanche.
"L’Afrique vient de perdre l’une de ses figures les plus emblématiques et les plus attachantes", a affirmé le ministre en saluant "la mémoire d’une femme exceptionnelle connue pour la force, l’étendue et la noblesse de ses engagements".
Décédée à l'âge de 71 ans des suites d'un cancer, Wangari Maathai a été la première femme africaine à recevoir le prix Nobel de la paix, en 2004 pour son combat contre la déforestation, qui avait fait d'elle dès les années 70 une pionnière de la lutte contre le changement climatique.