Des soldats maliens se sont rendus coupables de "graves atteintes aux droits de l'homme" lors de la contre-offensive engagée le 11 janvier avec le soutien des forces françaises, affirme vendredi Amnesty International, qui évoque notamment des exécutions extrajudiciaires.
Le rapport impute également des exactions aux groupes islamistes armés qui s'étaient rendus maîtres du Nord-Mali au printemps dernier avant d'être repoussés ces derniers jours. Il cite des exécutions et le recrutement forcé d'enfants soldats. Amnesty International dit enfin avoir réuni des preuves établissant qu'au moins cinq civils, dont trois enfants, ont trouvé la mort lors d'un bombardement aérien mené le 11 janvier à Konna dans le cadre de l'opération conjointe menée par les forces françaises et maliennes, sans pouvoir préciser quelle armée en porte la responsabilité.