La guerre est loin d'être finie au Mali : l'armée française a tué début avril au Mali Abou Bakr Al-Nasr, un cadre de haut niveau du groupe jihadiste Al-Mourabitoun, a-t-on appris samedi de source gouvernementale, confirmant une information du Monde.fr.
Lié à Mokhtar Belmokhtar. L'armée française a tué début avril ce haut-cadre, soupçonné d'être un proche du chef jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, qui avait mené une sanglante prise d'otages en Algérie en 2013 et dont la tête est mise à prix par Washington. Abou Bakr Al-Nasr est soupçonné d'appartenir à Al-Mourabitoun, constitué en 2013 par Mokhtar Belmokhtar lors d'une fusion de ses brigades avec des Maliens du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).
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Selon Le Monde, Abou Bakr Al-Nasr, dit "l'Egyptien", est "présenté comme un spécialiste de l'armement lourd, mais il était surtout considéré comme le logisticien de Mokhtar Belmokhtar, un poste-clé dans le combat mené par les groupes terroristes au Sahel". Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian avait indiqué le 8 mai que 3.000 soldats français allaient être mobilisés pour une durée indéterminée dans la "bande sahélo-saharienne" pour lutter contre le terrorisme, dans le cadre d'une réorganisation du dispositif militaire au Mali.
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