Un millier de personnes ont défilé jeudi à Tunis pour dénoncer la violence religieuse et la montée, selon elles, de l'extrémisme islamique dans le pays. Plusieurs partis politiques laïques et des groupes de défense des droits de l'Homme ont participé à cette manifestation, organisée quelques jours après l'attaque d'un cinéma où était projeté le documentaire Ni Allah, ni maître, de la réalisatrice franco-tunisienne Nadia el Fani.
Six mois après la chute de l'ancien président Zine el-Abidine Ben Ali, la tension croît en Tunisie entre islamistes et libéraux.