C'est depuis l'Inde, où il est en déplacement, qu'il a fait cette annonce. John Kerry, le chef de la diplomatie américaine, a fait savoir lundi qu'il serait à Paris vendredi pour des entretiens avec les autorités françaises, après les attentats qui ont fait 17 morts la semaine dernière.
>> LIRE AUSSI - Marche républicaine : 44 chefs d'Etat pour l'Histoire
Ni Obama, ni Biden, ni Kerry. Une annonce qui intervient au moment où des voix s'élèvent aux Etats-Unis pour dénoncer l'absence de représentant de haut niveau au rassemblement organisé dimanche à Paris, où étaient notamment présents la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre britannique David Cameron et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou.
Ni Barack Obama, ni son vice-président Joe Biden n'étaient à Paris. John Kerry, lui, était en Inde pour un voyage officiel. Et Eric Holder, le ministre américain de la Justice, était bien à Paris dimanche, pour un sommet sur la lutte contre le terrorisme, mais il n'était pas à la marche républicaine, où l'ambassadrice Jane Hartley représentait les Etats-Unis.
>> EN IMAGES - La marche républicaine à Paris rassemble des milliers de personnes
"Vous avez laissé tomber le monde". Ces absences très remarquées outre-Atlantique ont fait la une du tabloïd Daily News, qui n'hésite pas à titrer : "vous avez laissé tomber le monde".
An early look at tomorrow's front page.Read more: http://t.co/v2v4891iq1pic.twitter.com/1fkYviE89s— New York Daily News (@NYDailyNews) January 12, 2015
L'administration Obama a rappelé que le président américain avait fait plusieurs déclarations de solidarité avec la France, qu'il avait appelé son homologue français et s'était rendu à l'ambassade de France à Washington. "Il convient de noter que le dispositif de sécurité pour le président et le vice-président peuvent détourner l'attention d'événements [comme la marche de dimanche] - pour une fois, il ne s'agit pas nous!", a aussi tenté de justifier un représentant de la Maison-Blanche, sous couvert d'anonymat, auprès de CNN.
>> LIRE AUSSI - Paris, "capitale de la liberté" à la une de la presse mondiale