Angela Merkel, David Cameron, Benjamin Netanyahou, Mahmoud Abbas. Ils étaient tous sur la photo, à Paris dimanche, pour le rassemblement en hommage aux victimes des attentats commis entre le 7 et le 9 janvier. Tous, sauf Barack Obama. Le Maison Blanche s'est excusée lundi de l'absence du président américain lors d'un rassemblement sans précédent.
Une "simple" ambassadrice. Ni Barack Obama, ni son vice-président Joe Biden, ni son secrétaire John Kerry n'ont fait le déplacement pour cette marche. A la place, le président américain avait envoyé Jane Hartley, une ambassadrice représenter les Etats-Unis. Le ministre américain de la Justice, Eric Holder, était à Paris dans la matinée mais n'a pas rejoint le cortège diplomatique. Un faux pas dont essaye de se dépêtrer la présidence américaine. "Nous aurions dû envoyer quelqu'un de plus haut niveau", a admis Josh Earnest, porte-parole de l'exécutif américain, répondant à de nombreuses critiques dans la presse. Pour se rattraper, le chef de la diplomatie américaine se rendra à Paris vendredi, a-t-il annoncé.
"Si les circonstances avaient été différentes, le président lui-même aurait aimé pouvoir se rendre sur place", a-t-il ajouté, mettant en avant le court délai entre le moment où cette marche a été annoncée et son déroulement, ainsi que les contraintes logistiques liées à un déplacement présidentiel. Une cinquantaine de dirigeants étaient présents lors de cette marche à laquelle ont participé un million et demi de personnes.