Laxmi et Rakesh ont été mariés enfants, à l’âge d’un et trois ans. La jeune Indienne, aujourd’hui âgée de 18 ans, a découvert récemment cette union prévue par ses parents. Avec l’autre famille, ils avaient décidé il y a dix-sept ans qu'une fois adultes, tous deux vivraient ensemble et auraient des enfants.
"Je n'étais pas contente"
Mais c’était sans compter sur la détermination de la jeune femme : elle a réussi à obtenir mardi l’annulation de ce mariage forcé au terme de la première procédure de ce type. "Je n'étais pas contente à propos du mariage. Je l'ai dit à mes parents, qui n'étaient pas d'accord avec moi, alors j'ai cherché de l'aide", a expliqué Laxmi Sargara. "Maintenant, je suis soulagée et les membres de ma famille l'ont accepté", a-t-elle assuré.
Lorsqu'elle a découvert qu'elle était mariée, Laxmi Sargara est allée demander conseil à un travailleur social à la tête de l'association Sarathi Trust à Jodhpur, qui milite pour les droits des enfants. L’homme en a discuté avec le marié, Rakesh, et avec les deux familles pour les persuader qu'il s'agissait d'un mariage injuste. Car Laxmi Sargara "n'aimait pas le garçon et n'était pas prête à se conformer à la décision de ses parents".
Le mariage d'enfants illégal en Inde
Le mariage d'enfants est illégal en Inde. Mais cette affaire met en lumière la culture persistante pour ce type d'unions au sein des communautés rurales de l'Inde traditionnelle, qui espèrent ainsi améliorer la sécurité financière de chaque famille impliquée grâce au système de dot.
Preuve que ces coutumes restent vivaces, dimanche, des villageois du Rajasthan ont agressé une dizaine de fonctionnaires du gouvernement qui tentaient d'interrompre un mariage groupé impliquant environ quarante couples d'enfants.