Des dizaines de jeunes du Mouvement du 20 février, qui revendique des réformes politiques au Maroc, se sont rassemblés devant le parlement vendredi, jour de l'ouverture de la session du printemps pour demander notamment sa dissolution. "Le parlement est le symbole de la corruption et de l'arrivisme", "nous demandons la dissolution du parlement", scandaient les manifestants devant le siège du parlement au centre de Rabat.
Les jeunes du mouvement du 20 février ont également appelé au boycott de la commission pour la réforme constitutionnelle, mise en place par le roi Mohammed VI et présidée par le juriste Abdeltif Menouni. Plusieurs partis politiques ont déjà présenté à cette commission des propositions pour une "monarchie parlementaire", mais en appelant, pour la plupart, au maintien du statut religieux du monarque.
Les jeunes du Mouvement du 20 février devaient être invités le 16 avril par la commission afin qu'ils présentent leurs propositions d'une réforme constitutionnelles. Mais les sections de Casablanca et de Rabat du Mouvement du 20 février ont déjà pris la décision de boycotter la commission.