Ils ont été longtemps oubliés. Pour y remédier, la chancelière allemande Angela Merkel a inauguré mercredi à Berlin un monument à la mémoire des 500.000 Roms victimes de l’Holocauste, tout en leur faisant une promesse, "celle de protéger une minorité, un devoir pour aujourd’hui et demain". En RFA (République fédérale d'Allemagne, l'Allemagne de l'Ouest), le génocide des Roms déportés et internés dans les camps par les nazis n’a été reconnu qu’en 1982. Et ce n’est qu’en 1997 que l’Allemagne réunifiée a reconnu, pour la première fois, que ce génocide avait le même motif raciste que l’extermination des Juifs.