Le plébiscite était annoncé. Angela Merkel, la chancelière allemande, a été élue mardi présidente de la CDU, le parti conservateur, pour la huitième fois, avec un score impressionnant : 96,72% des suffrages.
Pas son meilleur score. Âgée de 60 ans, la chancelière était la seule candidate à ce scrutin, organisé lors d'un congrès fédéral du parti à Cologne. Elle fait un peu moins bien qu'en 2012, quand elle avait recueilli 97,94% des voix, son meilleur score à ce jour. Et ne parvient pas non à récolter 100% des voix, comme seul l'avait fait le premier chancelier d'Allemagne fédérale, Konrad Adenauer, dans les années 1950.
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Garante de la stabilité en Europe. Celle qui fut la première femme à accéder à la tête d'un grand parti politique en Allemagne, en 2000, avait alors mis un terme à l'ère Helmut Kohl. Mardi, devant les délégués du parti, la chancelière a été longuement ovationnée, après son discours d'une heure, dans lequel elle s'est présentée comme la garante de la stabilité en Europe. "Si finalement, nous ne respections pas ce que nous avons décidé pendant la crise, alors nous sèmerions le doute, et ce serait mauvais pour l'Europe. C'est pourquoi nous [les Allemands] veillons au respect des règles", a notamment lancé Angela Merkel.
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