Alain Minc, économiste proche de Nicolas Sarkozy, s'est montré sévère envers Silvio Berlusconi, le chef du gouvernement italien. "Il n'y a pas de discrédit de l'Italie, il y a un discrédit hallucinant personnel sur la personne de M. Berlusconi", a affirmé M. Minc, lors de l'émission "Preuves par 3" (Public Sénat, avec l'AFP).
Selon lui, "si la providence décidait de s'occuper un peu de l'Italie (...) et décidait que M. Berlusconi rentre des les ordres demain matin et était remplacé par M. Mario Monti, ancien commissaire européen, la défiance, dans l'instant, vis-à-vis de l'Italie, disparaît".
"La situation objective de l'Italie n'aura pas changé d'un iota, c'est l'exacte mesure des phénomènes psychologiques auxquels on est en train de faire face. Il n'y a pas de discrédit de l'Italie, il y a un discrédit hallucinant personnel sur la personne de monsieur Berlusconi et son incapacité à gouverner", a-t-il ajouté.