Au lendemain de sa démission, Mario Monti réfléchit sur son avenir politique mais d'après une source proche du président sortant du Conseil italien, il est peu probable qu'il s'engage rapidement dans la campagne pour les législatives de février.
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Mario Monti va lui même s'exprimer dimanche lors d'une conférence de presse, mais la même source a précisé qu'il devrait se contenter de dresser la liste des réformes déjà menées et de celles qui restent à engager. Les principaux journaux italiens ont également affirmé samedi qu'une candidature était improbable, en particulier parce que Mario Monti ne serait pas convaincu par les formations centristes qui le courtisent. Certains observateurs n'excluent toutefois pas que le 'Professore" puisse décider de revenir sur la scène politique plus tard dans la campagne, si les sondages se font plus cléments.
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Plusieurs journaux italiens avaient rapporté mercredi, sans donner de sources précises, que Mario Monti était prêt à soutenir une nouvelle formation centriste créée par le président du groupe Ferrari, Luca Cordero di Montezemolo, qui souhaite voir le président du Conseil sortant rester au palais Chigi.