Le président islamiste égyptien Mohamed Morsi, destitué et arrêté par l'armée le 3 juillet, ne reconnaît pas l'autorité du tribunal qui doit le juger pour "incitation au meurtre" à partir du 4 novembre, a annoncé lundi la coalition de ses particans.
"Aucun avocat --égyptien ou étranger-- ne défendra le président élu Mohamed Morsi, car le président ne reconnaît pas ce procès ni aucune action ou processus issu du coup d'Etat", annonce dans un communiqué l'Alliance pour la démocratie et contre le coup d'Etat, une coalition des partisans du seul chef de l'Etat élu démocratiquement en Egypte.