Bien connue des alpinistes et de "la génération hippie", la vallée de Katmandou, dans les contreforts de l'Himalaya, a été dévastée par le séisme meurtrier qui a frappé le Népal samedi.
Une destination mythique. Pour les alpinistes du monde entier qui veulent tenter l'Everest et pour les randonneurs qui font le tour des Annapurnas, la vallée de Katmandou, à 1350 mètres d'altitude, est un passage obligé. Dans les années 60 et 70, toute une génération de jeunes touristes occidentaux a également pris "les chemins de Katmandou". La capitale népalaise où la drogue n'a été interdite qu'en 1973 était ainsi la destination ultime des hippies en Orient.
Un patrimoine culturel en poussières. Tombeaux hindous, stûpas bouddhistes… le centre historique de l'ancienne ville royale du Népal est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Mais après le séisme meurtrier de samedi, beaucoup de lieux emblématiques étaient réduits à un tas de gravats.
La tour Dharhara
Ce monument du 19ème siècle n'a pas résisté au puissant séisme. Des corps ont été retrouvés dans ses décombres. Déjà balayé par le tremblement de terre de 1934, l'édifice abritait un sanctuaire hindou dédié au dieu Shiva.
La place Durbar
Même spectacle de désolation place Durbar où les édifices érigés par les rois Malla entre les 12ème et 18ème siècles ont été réduits à un monceau de briques et de planches.
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