Le bilan. C'est l'attaque la plus meurtrière qu'a connu le Nigeria depuis la reprise des attaques au mois de novembre. 47 lycéens avaient été tués le 10 novembre dans le nord-est du pays, mais vendredi, à Kano, le bilan provisoire s'élève déjà à 120 morts et 270 blessés. Deux kamikazes et des hommes armés sont à l'origine de l'attentat perpétré vendredi contre la grande mosquée de la deuxième plus grande ville du pays, a annoncé la police. Trois explosions ont retenti successivement. C'est dans cette mosquée que l'émir avait appelé le peuple à lutter contre le groupe islamiste Boko Haram. Il estimait que la police elle-même n'était pas capable d'assurer la sécurité des citoyens.
A pic from #Kano mosque circulating in social media #Nigeria#BokoHarampic.twitter.com/QW1zxL61Zl— Imad Mesdoua (@ImadMesdoua) 28 Novembre 2014
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Le récit de l'attaque. Il y a d'abord eu un double attentat-suicide à la grande mosquée de Kano, la principale ville du Nord, puis "des hommes armés ont ouvert le feu sur ceux qui tentaient de fuir", a déclaré le porte-parole de la police nigériane, Emmanuel Ojukwu. Sur une quinzaine d'hommes armés, quatre ont été tués par la foule en colère et les autres ont réussi à s'enfuir, a-t-il ajouté.
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