Un nouvel enlèvement de masse. Boko Haram s'était (tristement) rendu célèbre en enlevant plus de 200 lycéennes à Chibok, dans le nord est du Nigeria. Le groupe salafiste a récidivé, en opérant un nouvel enlèvement de masse, dans la même région. 185 personnes au moins auraient été enlevées lors de l'attaque du village de Gumsuri, selon les responsables de la milice locale, qui déplorent également 32 morts. Parmi les personnes handicapées, des femmes et des enfants, garçons et filles.
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Esclaves sexuels et combattants forcés. Ces prisonniers servent d'esclaves sexuels, s'acquittent des tâches ménagères et de la cuisine dans les camps du groupe, tandis que les jeunes femmes sont mariées de force. Ils sont aussi régulièrement alignés en première ligne lors des combats, comme le précise un rapport de Human Rights Watch.
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Retranchés dans la forêt de Sambisa. Les islamistes ont fait monter les otages à bord de camions et les ont emmenés dans la forêt de Sambisa, un de leurs fiefs. L'attaque a eu lieu lundi. Si les informations sur cette attaque ont mis quatre jours à émerger, c'est notamment à cause de l'absence quasi-totale de réseau de téléphonie mobile et des routes en mauvais état dans cette région.