Une attaque meurtrière devenue banale. L’attaque s’est déroulée lundi, dans la ville de Gamboru Ngala, au nord-est du pays, près de la frontière camerounaise. Elle aurait fait "environ 300 morts", selon Ahmed Zanna, sénateur de la région. Les témoins sur place ont dit avoir compté plus de 100 cadavres et avoir assisté à l’arrivée des forces de Boko Haram. Ils seraient arrivés en pleine journée à bord de véhicules blindés décorés au couleur de l’armée, auraient commencé à brûler le marché, le bureau des douanes, le commissariat de police et les échoppes de la ville.
Paris et Washington proposent leur aide. Ces violences se sont déroulées dans l’Etat de Borno, le fief de Boko Haram, où le groupe a déjà enlevé plus de 200 adolescentes il y a de cela quelques semaines. La police nigériane propose depuis 215.000 euros de récompense pour toute information permettant leur libération ? Face à ces troubles, Paris et Washington ont proposé leur aide aux autorités. De son côté, le gouvernement nigérian fait désormais appel à des forces privées. Une attitude pas vraiment au goût des terroristes qui se sont depuis retournés contre les populations civiles locales afin de les désinciter à coopérer avec l’armée.
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