Le Vatican est sur les dents. Le pape François célébrera mercredi soir, à 21h30, la traditionnelle messe de Noël. Mais les forces de sécurité du Saint-Siège craignent un attentat terroriste. Toutes les forces de sécurité qui s'occupent du pape et du Vatican ont été mobilisées. La gendarmerie vaticane, les gardes suisses et la police d’État vont surveiller les milliers de fidèles attendus pour fêter Noël à Rome.
L'entrée dans la Basilique, le moment critique. Le moment que redoute le plus Garde suisse aura lieu à 21h30, mercredi soir. A ce moment là, le pape François entrera dans la Basilique Saint-Pierre. Sa Sainteté remontera à pied l'allée centrale, qui est très étroite. Un capitaine de la Garde suisse redoute notamment une attaque isolée : "Le Saint Père va entrer depuis le fond de la Basilique pour se rendre à l'autel principal. Il aime le contact avec les pèlerins. Il va falloir être très attentif, encore plus que d'habitude."
160 policiers italiens détachés. En plus des gardes du Pape, à l'extérieur, près de 160 hommes de la police nationale italienne ont été détachés auprès du Vatican. Ils seront chargés en amont de contrôler les fidèles à l'entrée de la Basilique, et de surveiller toute la soirée la place avec un dispositif spécial. Il y a trois mois, deux drones avaient notamment été interceptés alors qu'ils volaient au-dessus de la Place Saint-Pierre. "Le risque terroriste et les menaces existent, oui, donc en ce moment on est en alarme, on sera très attentif à l'entrée des fidèles dans la basilique. Donc il y aura un contrôle aux rayons X, et puis le dispositif spécial à l'extérieur c'est un renfort de 80 personnes", explique un membre de la police italienne.
Des fouilles pour des milliers de personnes. Car mercredi soir, dès 18h, des milliers de fidèles vont affluer sur la place Saint Pierre. Tous ces gens auront été préalablement fouillés. La police d'Etat détachée auprès du Vatican, ainsi que des renforts spéciaux pour Noël, seront chargés de contrôler tous ceux qui entrent dans la Basilique. Mais aussi les milliers de fidèles qui envahiront la place, devant les écrans géants. Les forces de sécurité ont toutes peur d'une même chose : le loup solitaire. Mais le pape lui, ne veut pas dramatiser. Malgré les menaces terroristes réelles, il a demandé aux forces de sécurité une présence discrète et sobre.