INTERVIEW E1 - Interrogé par Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1 sur l'engagement de l'Algérie dans la lutte contre le terrorisme menée au Nord Mali par le Conseil de sécurité de l'ONU, Mourad Medelci, ministre algérien des Affaires étrangères, a déclaré que son pays "ne serait pas reste". "Mais il est trop tôt pour parler de cette résolution de l'ONU", a-t-il estimé, "je crois qu'il faut laisser la possibilité à ceux qui la rédigent d'aller vers le consensus", a-t-il néanmoins ajouté. "Nous avons ce terrorisme en face de nous depuis des années, et nous n'avons pas attendu l'ONU pour le combattre", a souligné Mourad Medelci.
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Au sujet de la situation en Syrie, le ministre des Affaires étrangères a évoqué une "situation de pourrissement" et a estimé "qu'aucune solution ne pourra être trouvée pour ce pays sans que les Syriens ne se mettent autour d'une table".
Enfin, interrogé sur la possibilité, un jour, pour la justice française de mener une enquête approfondie sur l'assassinat des moines de Tibéhirine, Mourad Medelci s'est dit "confiant".
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