Quelque 500 proches des victimes de la fusillade d'Utoeya devaient visiter vendredi la petite île en forme de coeur, dans le sud-est de la Norvège, pour pouvoir se recueillir à l'endroit précis où 69 personnes, des adolescents pour la plupart, ont péri le 22 juillet.
Petit "paradis devenu un enfer", selon l'expression du Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg, l'île située à une quarantaine de km d'Oslo va être réouverte à partir de midi, heure française, pour les familles et amis des victimes qui souhaitent voir où leurs proches ont perdu la vie.