Alors que le tueur tirait sur l'île d'Utoeya, de simples Norvégiens bravant le danger avec leurs barques, récupéraient les survivants réfugiés dans l'eau et les conduisaient sur terre.
"J'ai vu trois têtes dans l'eau, nageant, puis il n'y en a eu qu'une seule, un seul est monté dans mon bateau", raconte Line à l'AFP, encore toute bouleversée, refusant de donner son nom de famille. "Ils criaient et pleuraient, certains couverts de sang, d'autres disant avoir vu des amis pris pour cible dans l'eau. Ils voulaient tous se servir de mon téléphone portable pour essayer de joindre leurs amis", dit-elle.