La police norvégienne, épinglée pour avoir mis une heure avant d'arrêter l'auteur de la fusillade sur l'île d'Utoeya le 22 juillet, a tenté de répondre aux critiques mercredi, estimant qu'elle avait fait de son mieux à la lumière des informations alors disponibles. "Nous sommes convaincus d'avoir fait au mieux pour gérer la situation telle qu'elle nous apparaissait à ce moment-là", a déclaré Johan Fredriksen, lors d'un point de presse. "L'évaluation reste à venir. Nous sommes très humbles face à l'idée qu'il apparaîtra peut-être que des choses peuvent être améliorées", a-t-il toutefois ajouté
Le 22 juillet, un peu plus d'une heure s'est écoulée entre les premiers messages alertant la police d'une fusillade sur Utoeya et l'arrestation du tueur, l'extrémiste Anders Behring Breivik, par une unité spéciale dépêchée d'Oslo, à une petite quarantaine de kilomètres de là. Mercredi, Johan Fredriksen a défendu le choix d'envoyer des hommes sur Utoeya par la route puis par bateau plutôt que par les airs, expliquant que l'hélicoptère de la police n'était pas dimensionné pour le transport de troupes.