"Breivik. Commandant. Engagé dans la résistance anticommuniste contre l'islamisation. L'opération est accomplie et me rendrai à la force Delta". C'est avec ces quelques mots qu'Anders Behring Breivik annonce à la police qu'il vient de commettre un carnage, rapporte le journal norvégien Verdens Gang mercredi. Alors qu'il venait d'ouvrir le feu sur un rassemblement de jeunes travaillistes norvégiens sur l'île d'Utoeya, faisant 69 morts dans leurs rangs, l'extrémiste Behring Breivik, 32 ans, a appelé le numéro d'urgence de la police 112 et prononcé ces mots. L'appel n'a guère duré plus de trois secondes, ajoute le journal, qui précise que les tentatives ultérieures de la police pour joindre son auteur ont échoué.
Selon VG, la police n'a toutefois pas retrouvé le téléphone portable de Behring Breivik sur l'île, une information que Henning Holtaas, un porte-parole de la police d'Oslo, n'a pas souhaité confirmer.