L'opposition égyptienne manifestait de nouveau mardi contre le projet de Constitution dans l'espoir de relancer la mobilisation avant la seconde phase, samedi, d'un référendum sur ce texte qui semble en voie d'être adopté mais divise profondément le pays.
Ces rassemblements se doublent d'une aggravation de la crise entre les magistrats et le président islamiste Mohamed Morsi: un nouveau groupe de juges a en effet annoncé qu'il se joignait au boycott de la supervision du scrutin dont la première phase s'est déroulée le 15 décembre.
Outre l'opposition, plusieurs ONG ont affirmé que la première partie du vote, qui a concerné la moitié environ des 51 millions d'électeurs et donné près de 57% au "oui" selon des chiffres officieux, avait été entachée par des irrégularités. Le ministère de la Justice a annoncé avoir délégué des juges pour enquêter sur ces violations présumées.