L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) repart en Iran afin de tenter une nouvelle fois d'obtenir un accord lui donnant un pouvoir plus large pour vérifier si le programme nucléaire de Téhéran cache ou non un volet militaire. Cette rencontre, la huitième du genre en l'espace d'un an, se tiendra à Téhéran à partir de mercredi. La délégation de l'agence onusienne, basée à Vienne, doit de nouveau être dirigée par le chef des inspecteurs Herman Nackaerts.
"Aucun des points litigieux ne semble avoir été résolu", estime un diplomate occidental sous couvert d'anonymat, qualifiant de "minces" les espoirs d'un accord. Les entretiens avaient débuté fin janvier 2012, deux mois et demi après la publication par l'agence d'un rapport très sévère indiquant que l'Iran avait travaillé à la mise au point de la bombe atomique avant 2003 et peut-être ensuite. Une assertion rejetée par Téhéran.