Le Japon s'est écarté mardi du programme officiel du sommet sur la sécurité nucléaire de Séoul pour s'en prendre au projet nord-coréen de procéder au lancement d'une fusée le mois prochain tandis que Barack Obama mettait en garde contre toute autosatisfaction face à la menace du "terrorisme nucléaire".
Officiellement, les programmes nucléaires de la Corée du Nord et de l'Iran ne sont pas à l'ordre du jour du sommet de Séoul, et aucun représentant de ces deux pays ne participe aux discussions centrées sur l'amélioration de la sécurité des sites nucléaires.
Mais le Premier ministre japonais Yoshihiko Noda a consacré une partie de son discours d'ouverture à la question nord-coréenne, appelant la communauté internationale à réagir au lancement d'un satellite auquel Pyongyang entend procéder le mois prochain.