Une femme est cachée sur la photo ci-dessous, la retrouverez-vous ? Depuis quelques jours, ce cliché pris par le photographe officiel de la Maison-Blanche circule dans la presse américaine et sur les réseaux sociaux. On y voit Barack Obama de dos, assis sur un siège dans le bureau ovale. Face à lui, ses conseillers les plus proches, tous des hommes. Tous, ou presque : l’unique femme de l’équipe, Valerie Jarrett, est dissimulée derrière un homme portant une chemise bleue et on ne voit qu’une partie de sa jambe.
What is missing from this WH flickr picture of Obama from Dec 29th in the White House with his top advisors? -- #WOMENtwitter.com/VictoriaRColey…— Victoria R Coley (@VictoriaRColey) January 4, 2013
"Qu'est-ce qui manque sur cette photo d'Obama à la Maison-Blanche le 29 décembre avec ses plus proches conseillers ? Les femmes".
Cette image est devenue emblématique des critiques adressées ces derniers jours au président réélu. Certains commentateurs lui reprochent en effet de ne pas avoir sélectionné suffisamment de femmes pour travailler dans son administration. Des choix étonnants pour un président qui a largement axé sa campagne sur les femmes. Celles-ci ont d’ailleurs été 55% à voter pour lui, contre 44% pour son rival Mitt Romney.
43% de femmes
Toutes les dernières nominations annoncées par la Maison-Blanche, notamment le choix de John Kerry pour remplacer Hillary Clinton au département d’État, sont des hommes, note la chaîne CBS. Mercredi, Barack Obama a perdu une autre femme de son gouvernement : Hilda Solis, auparavant ministre du Travail, a annoncé qu’elle quittait son poste. Les observateurs se demandent maintenant par qui il va la remplacer.
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Car le New York Times a fait les comptes : les femmes représentent 43% de l’administration Obama, la même proportion que sous Bill Clinton. Sous la présidence de George W. Bush, les femmes ne représentaient qu’un tiers des nominations. Mais si Barack Obama décide de remplacer sa ministre démissionnaire par un homme, son administration aura alors la même proportion de femmes que son prédécesseur républicain.