Alors que la bande de Gaza semble retrouver un semblant de normalité, les négociateurs s'activent en Egypte. A Washington, Barack Obama a estimé que les habitants de Gaza avaient besoin d'"espoir", "de voir Gaza s'ouvrir pour qu'ils ne se sentent pas emmurés".
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"Les gens ordinaires qui souffrent à Gaza". Dans une allocution prononcée lors de la clôture du sommet Etats-Unis-Afrique à Washington, le président américain a assuré n'avoir "aucune sympathie pour le Hamas". "Mais j'en ai pour les gens ordinaires qui souffrent à Gaza", a-t-il ajouté, assurant que l'objectif était "maintenant de nous assurer que le cessez-le-feu tienne, que Gaza puisse commencer le processus de reconstruction". Quant aux Israéliens, ils doivent "avoir confiance dans le fait qu'ils ne vont pas de nouveau subir des tirs de roquettes comme nous en avons vu ces dernières semaines".
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Gaza ne peut rester "coupé du monde". Barack Obama estime aussi qu'à plus long terme, il doit y avoir "une reconnaissance du fait que Gaza ne peut pas subvenir à ses besoins en étant coupé du monde". Lors des négociations qui s'ouvrent en Egypte avec des négociateurs des deux côtés, les discussions s'annoncent ardues et, côté palestinien, on exige en premier lieu la levée du blocus de Gaza, en vigueur depuis 2007.
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