Barack Obama n'exclut pas de s'entretenir avec son homologue iranien Hassan Rohani, la semaine prochaine, à l'occasion de l'Assemblée générale annuelle de l'Onu, a fait savoir jeudi la Maison blanche, tout en invitant Téhéran à traduire les paroles en actes. Le successeur de Mahmoud Ahmadinejad, présenté comme un religieux pragmatique, tient un discours plus conciliant depuis son investiture début août, mais ses déclarations n'ont pas encore été suivies d'effets, en particulier en ce qui concerne le contentieux nucléaire.
Jay Carney, porte-parole de la Maison blanche, a reconnu jeudi ce changement de ton et a donc estimé qu'une rencontre Obama-Rohani pourrait avoir lieu, soulignant toutefois que rien n'était encore programmé. "C'est possible, mais cela a toujours été possible. La main tendue est là depuis que le président a pris ses fonctions", a a-t-il déclaré. Barack Obama, a-t-il poursuivi, a toujours été ouvert au dialogue, "à condition que les Iraniens répondent sérieusement aux exigences de la communauté internationale en renonçant à leurs programmes d'armements nucléaires". "Téhéran et le nouveau gouvernement ont dit beaucoup de choses intéressantes, des choses encourageantes, mais les actes sont plus importants que les mots", a ajouté le porte-parole.