La Corée du Nord est un "Etat paria" faible dont la frontière fortement militarisée avec le Sud "marque la limite de la liberté", a déclaré samedi le président américain Barack Obama lors d'un discours aux troupes américaines à Séoul.
Ce qui définit la différence entre les deux pays, c'est une fracture entre une "démocratie qui croît et un Etat paria qui affamerait plutôt son peuple que de nourrir ses espoirs et ses rêves", a-t-il ajouté. La poursuite du programme militaire nucléaire de la Corée du Nord ne lui apportera que "plus d'isolement", a ajouté le président américain.
Barack Obama a fait ces déclarations après que des images satellite ont révélé que Pyongyang pourrait préparer un quatrième essai nucléaire en dépit de lourdes sanctions internationales. Ces nouvelles images montrent apparemment un mouvement accru de véhicules et de matériel à proximité du site de Punggye-ri où la Corée du Nord procède à ses essais.
Ce qui semble être des véhicules de commandement et de communication sont également visibles sur ces photos, selon l'Institut Etats-Unis-Corée de l'université John Hopkins. Evoquant au premier jour de sa visite à Séoul de nouvelles sanctions en cas de nouvel essai nucléaire nord-coréen, M. Obama avait déjà indiqué que Pyongyang ne gagnerait "rien" à proférer des menaces.
Peu après l'arrivée de Barack Obama à Séoul, deuxième étape de sa tournée asiatique, la Corée du Nord a annoncé qu'elle détenait un citoyen américain, arrêté le 10 avril en raison de "son comportement impétueux lors des formalités d'entrée" dans le pays, selon l'agence de presse officielle KCNA. L'agence a identifié cet Américain comme Matthew Todd Miller, 24 ans.