L'Iran a nuancé samedi ses menaces de fermer le détroit d'Ormuz s'il était attaqué ou empêché d'exporter son pétrole, soulignant qu'il agissait "rationnellement" et ne prendrait une telle décision qu'en dernier ressort, si ses intérêts vitaux étaient en jeu.
"Nous avons des plans pour fermer le détroit d'Ormuz, car les responsables militaires doivent avoir des plans pour toute situation", a déclaré le chef d'état-major des forces iraniennes le général Hassan Firouzabadi, cité samedi par l'agence Isna.
"Mais l'Iran, qui agit rationnellement, ne fermera pas le corridor par où transite 40% de l'énergie mondiale, à moins que ses intérêts ne soient sérieusement menacés", a-t-il ajouté.