La juge sud-africaine a tranché : Oscar Pistorius, jugé pour le meurtre de sa petite amie, subira bien des examen psychiatriques. Le but : déterminer si au moment du crime le champion paralympique "souffrait d'un trouble mental qui aurait pu le rendre pénalement non responsable de son acte".
"Trouble d'anxiété généralisé". D'après une psychiatre citée par la défense de l'athlète, Oscar Pistorius souffre d'un "trouble d'anxiété généralisé", qui se traduit par un état d'inquiétude permanent et excessif. Ce trouble aurait eu des conséquences directes sur les relations personnelles et la vie sexuelles de l'athlète de 27 ans, dont la peur de la criminalité aurait été exacerbée. D'après le quotidien britannique The Guardian, l'experte citée par les avocats du champion ne l'a rencontré qu'à deux reprises, en mai, soit bien après le début du procès.
Lui assurer un "procès équitable". La juge Thokozile Masipa a donc décidé que le rapport cité par la défense ne pouvait "pas remplacer une évaluation appropriée". Le champion subira donc des examens psychiatriques qui n'ont pas pour but de le punir, mais de lui assurer "un procès équitable", a-t-elle insisté.
Un mois d'expertise. D'ici jeudi, les autorités et la défense d'Oscar Pistorius devront avoir décidé où l'athlète sera traité. La période d'observation dure en général un mois. D'après le quotidien britannique, ce nouveau rebondissement risque donc de retarder encore un procès qui a débuté le 3 mars dernier et devait initialement ne durer que trois semaines.
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