Le gouvernement norvégien a reçu un appel téléphonique menaçant, présentant d'intrigantes similitudes avec les attaques du 22 juillet, quelques mois seulement avant le carnage mais la police n'avait pas été alertée, a rapporté vendredi la radio publique NRK.
Selon NRK, un homme ayant le même langage châtié qu'Anders Behring Breivik s'en était pris, d'une voix posée, au gouvernement norvégien, avait parlé de tirer sur des membres de la Jeunesse travailliste et avait évoqué l'existence d'un "manifeste" lors d'un appel passé au gouvernement en mars 2011.
En raison de la nature "inhabituelle" et "perturbante" de la communication, la standardiste avait consigné l'appel sur une note écrite mais celle-ci n'a jamais été transmise à la police, a indiqué le Centre de services du gouvernement (DSS).