François Hollande a précisé à l’ONU sa position sur le Nord-Mali : la France est prête à soutenir une intervention militaire dans cette zone aujourd’hui contrôlée par les islamistes. Les mots du chef de l’État ont troublé Christine, la sœur de Marc Ferret, l’un des otages détenus dans cette région par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). "Il fallait s’y attendre, mais c’est vrai que pour nous, cela provoque beaucoup de craintes", a-t-elle confié sur Europe 1.
"On peut se sentir inquiets par rapport au discours", ajoute-t-elle, expliquant ressentir "des pics d’angoisse". "On le sent par rapport à ce que l’on lit dans la presse". Pour Christine, "tous les sentiments sont mêlés : ça va de l’angoisse à la colère, à l’inquiétude…".
Hollande "fait attention"
Christine préfère toutefois se "raccrocher" à ce que François Hollande a promis quand il a reçu les familles des otages détenus au Mali. "Ce qu’il nous a dit nous quand il nous a reçus, c’est qu’il allait tout faire pour les sortir tous les quatre, le plus rapidement possible", raconte Christine.
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"Le président, il sait qu’il a ces otages au Mali, il fait attention", assure-t-elle, avant de viser les employeurs des otages, Areva et Satom : "certaines personnes ont su les mettre dans cette situation-là, il faut qu’ils arrivent maintenant à les retirer".