Cela fait bientôt un an que leur père ou leur mari sont otages au Sahel. Pour tenter d'apaiser leurs inquiétudes, le président de la République, de retour de son premier déplacement officiel en Afrique, s'est entretenu avec les familles des deux Français présentés comme des géologues et travaillant pour une société malienne : Philippe Verdon et Serge Lazarevic.
A l'issue de l'entrevue à l'Elysée, les familles de ces otages, capturés au Mali dans la nuit du 24 novembre 2011, sont ressorties déçues. "Ça fait un an que l'on est au point mort. Je suis déçue. J'attendais peut-être qu'il y ait des éléments nouveaux et qu'il y ait des choses qui avancent. Il n'y a rien eu", a déploré, Diane Lazarevic au micro d'Europe 1.
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"C'est décevant"
Son père, Serge Lazarevic, et Philippe Verdon sont retenus depuis bientôt un an au Sahel par Aqmi qui a récemment menacé la vie des otages dans la région. Un djihadiste avait même accusé le président français de mettre en "danger" les Français retenus au Sahel en soutenant la préparation d'une opération contre les islamistes.
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La seule preuve de vie formelle que les familles des deux géologues possèdent est une vidéo, diffusée début 2012 par les ravisseurs. "La seule certitude, et c'est la chose la plus importante, c'est qu'ils sont vivants. Mais sinon, sur tout le reste, il n'y a pas d'avancées. Donc de ce côté-là, c'est décevant", a encore regretté Diane Lazarevic.
"La France se mobilise"
De son côté, le chef de l'Etat a exprimé à ces familles "la solidarité de la Nation face à l'épreuve qu'elles traversent depuis bientôt un an". Le président les a assurées "du soutien et de la pleine mobilisation de l'Etat pour obtenir la libération de leurs proches", selon le communiqué de l'Elysée.
"Le président a été rassurant sur le fait que la France se mobilise pour les otages", a reconnu Diane Lazarevic avant d'ajouter : "il connaissait très bien le dossier et répondait simplement aux questions. C'était simple".
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François Hollande va continuer à recevoir les familles des autres otages, six au total, retenus au Sahel. Il doit aussi s'entretenir mardi à 15 heures, avec celles des deux autres Français enlevés à Niamey au Niger, le 7 janvier 2011, et tués quelques heures plus tard.