Pierre, Léa et Amélie sont libres. Ces trois humanitaires français de l'association de Triangle génération humanitaire, âgés de 25 à 30 ans, étaient retenus en otage au Yémen depuis le 28 mai 2011. "Ça allait faire cinq mois le 28 novembre", confie Pierre Verbruggen, co-directeur de l'association Triangle génération humanitaire. "C'est beaucoup d'angoisse, beaucoup de questions", ajoute-t-il au micro d'Europe 1.
"On fait un métier qui va vers les autres"
Pour Pierre Verbruggen, si la libération de ses trois collègues est "un soulagement", leur prise en otage restera un évènement très marquant. "Ça restera quand même, d'autant plus qu'on fait un métier qui va vers les autres. Quand on est enlevé sur le terrain, pris en otage parce qu'on va aider les populations les plus défavorisées, c'est quelque chose d'assez dur à vivre", a-t-il confié au micro d'Europe 1.
"C'est quelque chose d'assez dur à vivre" :
Les trois humanitaires français ont été recueillis par un chef tribal dans la ville d'Ataq. Ils seraient en bonne santé. Après ces libérations, il reste cinq Français retenus en otage dans le monde, l'un ayant été enlevé en Somalie, les quatre autres au Niger.